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Un observatoire contre les violences faites aux femmes
Cet article a plus d'un an et est à considérer comme une archive
Depuis plusieurs années, le Département se mobilise pour combattre le fléau des violences faites aux femmes. Pour mieux appréhender ce phénomène et travailler à une meilleure prise en charge des victimes, un observatoire des violences faites aux femmes a été lancé ce matin à l’échelle du territoire.
« 1 654 victimes prises en charge en 2022, 15% de plus qu’en 2021 » a rappelé le président Bertrand Bellanger qui a souligné en ouvrant cette matinée organisée dans le cadre des Rencontres départementales de la prévention et de la protection de l’enfance (RDPPE), l’engagement déjà ancien de la collectivité à lutter contre les violences faites aux femmes. « Si nous lançons cet observatoire aujourd’hui, c’est que nous sommes conscients que nous pouvons et que nous devons faire mieux » a poursuivi Nathalie Lecordier, vice-présidente en charge de l’enfance, de la famille, de la santé et de l’égalité des droits. « Cet observatoire sera l’occasion d’apporter une réponse plus efficiente et de mener des actions coordonnées pour lutter contre les violences intrafamiliales et plus spécifiquement les violences faites aux femmes qui sont souvent liées ».
Cheffe du projet égalité et diversité au sein du Pôle Solidarités, Fanny Konieczny sera en charge de cet observatoire : « beaucoup de données existent aujourd’hui, mais elles sont souvent dispersées ou compilées au niveau des Unités territoriales d’Action Sociale (UTAS) ». Concrètement, cet observatoire aura donc pour première mission de dresser un état des lieux à l’échelle du territoire : quels sont les publics touchés ? Leur répartition géographique ? Quelles réponses sont apportées et pour quelle typologie de violences ? Enfin, quelles difficultés rencontrées sur le terrain ?
En 2002, le Département créait au sein de chaque UTAS un Intervenant social en commissariat et gendarmerie (ISCG) pour prendre en charge les problématiques sociales et orienter les victimes vers les services compétents en fonction des besoins repérés. Mais dans les faits, les dispositifs d’accueil peuvent se heurter à un certain nombre de difficultés qui auront pour effet de compliquer les parcours.
Outre la réalisation d’un état des lieux, la vocation de cet observatoire sera donc aussi de mieux repérer ces difficultés et d’établir un dialogue avec les acteurs concernés pour agir plus efficacement, en lien étroit avec les services de l’État, justice et forces de l’ordre. Fanny Konieczny dessine quelques perspectives : « Cela peut être poursuivre la formation des travailleurs sociaux sur le sujet, mais aussi passer par un travail partenarial avec l’Aide sociale à l’enfance pour intégrer plus systématiquement la question des enfants co-victimes de violences conjugales, la mise en place d’un réseau de Maisons des femmes, ou encore le déploiement d’un volet prévention en lien avec les compétences du Département (collèges, culture…) ».
L’observatoire des violences faites aux femmes de la Seine-Maritime s’inscrit dans le réseau national des observatoires territoriaux placé sous l’égide de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF). Il existe aujourd’hui une vingtaine d’observatoires territoriaux dont 8 observatoires départementaux qui se réunissent deux fois l’an pour échanger et faire avancer ainsi la réflexion. Pionnière en 2002, Ernestine Ronai, fondatrice de l’observatoire des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis, avait d’ailleurs fait le déplacement pour parrainer le lancement de cet observatoire seinomarin et partager dans le même temps son expérience.
« 1 654 victimes prises en charge en 2022, 15% de plus qu’en 2021 » a rappelé le président Bertrand Bellanger qui a souligné en ouvrant cette matinée organisée dans le cadre des Rencontres départementales de la prévention et de la protection de l’enfance (RDPPE), l’engagement déjà ancien de la collectivité à lutter contre les violences faites aux femmes. « Si nous lançons cet observatoire aujourd’hui, c’est que nous sommes conscients que nous pouvons et que nous devons faire mieux » a poursuivi Nathalie Lecordier, vice-présidente en charge de l’enfance, de la famille, de la santé et de l’égalité des droits. « Cet observatoire sera l’occasion d’apporter une réponse plus efficiente et de mener des actions coordonnées pour lutter contre les violences intrafamiliales et plus spécifiquement les violences faites aux femmes qui sont souvent liées ».
Cheffe du projet égalité et diversité au sein du Pôle Solidarités, Fanny Konieczny sera en charge de cet observatoire : « beaucoup de données existent aujourd’hui, mais elles sont souvent dispersées ou compilées au niveau des Unités territoriales d’Action Sociale (UTAS) ». Concrètement, cet observatoire aura donc pour première mission de dresser un état des lieux à l’échelle du territoire : quels sont les publics touchés ? Leur répartition géographique ? Quelles réponses sont apportées et pour quelle typologie de violences ? Enfin, quelles difficultés rencontrées sur le terrain ?
En 2002, le Département créait au sein de chaque UTAS un Intervenant social en commissariat et gendarmerie (ISCG) pour prendre en charge les problématiques sociales et orienter les victimes vers les services compétents en fonction des besoins repérés. Mais dans les faits, les dispositifs d’accueil peuvent se heurter à un certain nombre de difficultés qui auront pour effet de compliquer les parcours.
Outre la réalisation d’un état des lieux, la vocation de cet observatoire sera donc aussi de mieux repérer ces difficultés et d’établir un dialogue avec les acteurs concernés pour agir plus efficacement, en lien étroit avec les services de l’État, justice et forces de l’ordre. Fanny Konieczny dessine quelques perspectives : « Cela peut être poursuivre la formation des travailleurs sociaux sur le sujet, mais aussi passer par un travail partenarial avec l’Aide sociale à l’enfance pour intégrer plus systématiquement la question des enfants co-victimes de violences conjugales, la mise en place d’un réseau de Maisons des femmes, ou encore le déploiement d’un volet prévention en lien avec les compétences du Département (collèges, culture…) ».
L’observatoire des violences faites aux femmes de la Seine-Maritime s’inscrit dans le réseau national des observatoires territoriaux placé sous l’égide de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF). Il existe aujourd’hui une vingtaine d’observatoires territoriaux dont 8 observatoires départementaux qui se réunissent deux fois l’an pour échanger et faire avancer ainsi la réflexion. Pionnière en 2002, Ernestine Ronai, fondatrice de l’observatoire des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis, avait d’ailleurs fait le déplacement pour parrainer le lancement de cet observatoire seinomarin et partager dans le même temps son expérience.