Aides aux collégiens
- POUR VOUS SERVIR
- Rechercher
-
Services en ligne
- Mes démarches en ligne
- Pass Jeunes 76
- Subvention ZFE-m
- Handipass' sports 76
- Aide au sport
- Aide aux Collégiens pour la Restauration et l'Internat
- Tope là !
- Téléservice personnes âgées ou en situation de handicap
- Archives / Recherches
- Aides clubs seniors
- Trouver mon collège
- Marchés publics
- Aides communes / EPCI
- Parc départemental de matériel
- Offres d'emploi
- Transports adaptés élève / étudiant en situation de handicap
- Etablissement d'accueil du jeune enfant
- Extranet NOTAIDE-SOCIALE 76
Un long chemin vers l'égalité femmes-hommes dans le sport
Publié : Il y a 9 mois
À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme du 8 mars, le Département a organisé un débat pour promouvoir l’égalité femmes-hommes dans le sport.
« Les femmes ont les mêmes qualités que les hommes, mais elles n’osent pas. » Cette remarque de Sarah Balluet, ancienne gymnaste aujourd’hui avocate à Rouen, résume bien les difficultés pour les femmes d’accéder à l’égalité dans le sport. « Les hommes savent davantage se mettre en valeur », poursuit-elle lors du débat organisé le 8 mars à Rouen par le Département à l’occasion de la journée des droits des femmes.
Une jeune collégienne, membre du conseil départemental des collégiens, raconte ses débuts dans son club de basket-ball. « J’étais la seule fille du collège dans cette discipline à l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) et on me jugeait comme « bizarre ». Non, je n’étais pas bizarre, c'est juste que j’aimais ce sport ! » Même son de cloche chez Fiona Madden, ancienne cycliste professionnelle d’origine irlandaise. « Mes parents m’ont beaucoup freinée au début car « le cyclisme n’était pas pour les filles », ils m’orientaient vers la natation. Je me suis affirmée. »
Pour les intervenantes, ce sont les mentalités qu’il faut changer, car les équipements, eux, sont désormais là, ils sont accessibles. Cela passe par l’éducation à l’égalité, la sensibilisation des petits garçons et des petites filles, comme l’explique Chantal Nallet, ancienne gymnaste, vice-présidente du comité départemental olympique. « Si on aide financièrement un club sportif, il faut qu’il montre en retour qu’il pratique le libre accès aux femmes comme aux hommes. »
Si la pratique féminine augmente, en revanche l’égalité dans les responsabilités, par exemple à la tête des fédérations, n’est pas encore acquise. « Des présidentes, il n’y en a pas beaucoup », rappelle Chantal Nallet. Même chose pour les fonctions de direction. La diffusion du sport féminin dans les médias et notamment à la télévision s’est accrue ces dernières années, mais cela reste fragile. Parfois, c’est malheureusement pour dénoncer des violences. Pour les participantes au débat, le sport, c’est le respect avant tout. Claire Delpouve, médecin du sport à Bois-Guillaume, explique qu’une enquête est menée auprès des entraîneurs pour les sensibiliser avec l’aide d’un outil, le « violentomètre », « afin de voir s’il faut proposer de nouvelles formations ». La bienveillance, l’approche psychologique sont en effet des pistes pour que les mentalités changent. Chacun doit pouvoir trouver sa place.
Pour revoir le débat « Les femmes, l’égalité et le sport », ou les vidéos des sept femmes interviewées dans le cadre de la journée du 8 mars, rendez-vous sur YouTube et sur la playlist
« Les femmes ont les mêmes qualités que les hommes, mais elles n’osent pas. » Cette remarque de Sarah Balluet, ancienne gymnaste aujourd’hui avocate à Rouen, résume bien les difficultés pour les femmes d’accéder à l’égalité dans le sport. « Les hommes savent davantage se mettre en valeur », poursuit-elle lors du débat organisé le 8 mars à Rouen par le Département à l’occasion de la journée des droits des femmes.
Une jeune collégienne, membre du conseil départemental des collégiens, raconte ses débuts dans son club de basket-ball. « J’étais la seule fille du collège dans cette discipline à l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) et on me jugeait comme « bizarre ». Non, je n’étais pas bizarre, c'est juste que j’aimais ce sport ! » Même son de cloche chez Fiona Madden, ancienne cycliste professionnelle d’origine irlandaise. « Mes parents m’ont beaucoup freinée au début car « le cyclisme n’était pas pour les filles », ils m’orientaient vers la natation. Je me suis affirmée. »
Pour les intervenantes, ce sont les mentalités qu’il faut changer, car les équipements, eux, sont désormais là, ils sont accessibles. Cela passe par l’éducation à l’égalité, la sensibilisation des petits garçons et des petites filles, comme l’explique Chantal Nallet, ancienne gymnaste, vice-présidente du comité départemental olympique. « Si on aide financièrement un club sportif, il faut qu’il montre en retour qu’il pratique le libre accès aux femmes comme aux hommes. »
Si la pratique féminine augmente, en revanche l’égalité dans les responsabilités, par exemple à la tête des fédérations, n’est pas encore acquise. « Des présidentes, il n’y en a pas beaucoup », rappelle Chantal Nallet. Même chose pour les fonctions de direction. La diffusion du sport féminin dans les médias et notamment à la télévision s’est accrue ces dernières années, mais cela reste fragile. Parfois, c’est malheureusement pour dénoncer des violences. Pour les participantes au débat, le sport, c’est le respect avant tout. Claire Delpouve, médecin du sport à Bois-Guillaume, explique qu’une enquête est menée auprès des entraîneurs pour les sensibiliser avec l’aide d’un outil, le « violentomètre », « afin de voir s’il faut proposer de nouvelles formations ». La bienveillance, l’approche psychologique sont en effet des pistes pour que les mentalités changent. Chacun doit pouvoir trouver sa place.
Pour revoir le débat « Les femmes, l’égalité et le sport », ou les vidéos des sept femmes interviewées dans le cadre de la journée du 8 mars, rendez-vous sur YouTube et sur la playlist