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Un champion paralympique dans les collèges
Publié : Il y a 18 jours
De retour des Jeux Paralympiques, avec une nouvelle médaille de bronze décrochée en double mixte aux côtés de Flora Vautier, le pongiste rouennais, Florian Merrien, est reparti sur les routes du département pour sensibiliser les collégiens au handicap.
« Il est super fort ! » Martin, Léo, Adam et Marius, en classe de cinquième au collège Jean-Zay au Houlme (canton de Notre-Dame-de-Bondeville), n’en reviennent pas. Dans le hall de leur établissement, ils ont pu échanger quelques balles avec le quintuple médaillé paralympique de tennis de table, Florian Merrien, puis tenir quelques instants sa médaille obtenue aux Jeux de Paris et toucher son cœur, un morceau de la Tour Eiffel. Mardi 8 octobre, il était au Houlme et la veille, il était à Sotteville-lès-Rouen... « Chaque année, je visite 50 à 100 collèges, en tant qu’ambassadeur sport et handicap du Département de la Seine-Maritime, explique Florian. Cette année, après les Jeux, les demandes sont plus fortes. Rien que ce mois-ci, j’ai neuf collèges à mon agenda. Mes cinq médailles paralympiques en poche, je m’y rends pour échanger librement sur les handicaps. »
Au Houlme, il est accueilli en matinée par les applaudissements de trois classes de cinquième. « Je ne suis pas là pour faire une conférence, leur annonce-t-il, mais pour répondre à toutes vos questions. » Et très rapidement, les questions fusent. Les collégiens ne tarissent pas de curiosité : comment était la vie pendant les Jeux ? Comment a-t-il vécu ses matchs et sa médaille ? Qu’est-ce que cela fait de ne pas pouvoir utiliser ses jambes ? Comment vit-il le regard des autres ? Etc. En toute simplicité et avec beaucoup d’humour, Florian parle de sa différence et dissipe les préjugés. Il évoque également la place des handicaps, dans le quotidien, dans l’espace public. « Cela fait près de dix ans qu’on invite Florian à venir échanger avec les élèves, précise Julien Novarre, professeur d’EPS au collège Jean-Zay. Nous faisons passer tous les 5e. C’est un âge important pour l’apprentissage du respect des autres et l’acceptation des différences. » Une mission que Florian exerce avec enthousiasme et confiance : « Je suis persuadé qu’on peut changer le regard des enfants sur le handicap. Il faut donc en parler sans tabou et les questions des collégiens vont exactement dans ce sens. Les adultes n’ont pas cette liberté de ton et jamais ils ne me demanderont par exemple si je suis capable de me laver seul ou si je peux conduire une voiture… Même si eux aussi se posent la question ! Je profite de ces moments pour expliquer également l’importance du sport dans la vie de tous les jours ».
« Il est super fort ! » Martin, Léo, Adam et Marius, en classe de cinquième au collège Jean-Zay au Houlme (canton de Notre-Dame-de-Bondeville), n’en reviennent pas. Dans le hall de leur établissement, ils ont pu échanger quelques balles avec le quintuple médaillé paralympique de tennis de table, Florian Merrien, puis tenir quelques instants sa médaille obtenue aux Jeux de Paris et toucher son cœur, un morceau de la Tour Eiffel. Mardi 8 octobre, il était au Houlme et la veille, il était à Sotteville-lès-Rouen... « Chaque année, je visite 50 à 100 collèges, en tant qu’ambassadeur sport et handicap du Département de la Seine-Maritime, explique Florian. Cette année, après les Jeux, les demandes sont plus fortes. Rien que ce mois-ci, j’ai neuf collèges à mon agenda. Mes cinq médailles paralympiques en poche, je m’y rends pour échanger librement sur les handicaps. »
Au Houlme, il est accueilli en matinée par les applaudissements de trois classes de cinquième. « Je ne suis pas là pour faire une conférence, leur annonce-t-il, mais pour répondre à toutes vos questions. » Et très rapidement, les questions fusent. Les collégiens ne tarissent pas de curiosité : comment était la vie pendant les Jeux ? Comment a-t-il vécu ses matchs et sa médaille ? Qu’est-ce que cela fait de ne pas pouvoir utiliser ses jambes ? Comment vit-il le regard des autres ? Etc. En toute simplicité et avec beaucoup d’humour, Florian parle de sa différence et dissipe les préjugés. Il évoque également la place des handicaps, dans le quotidien, dans l’espace public. « Cela fait près de dix ans qu’on invite Florian à venir échanger avec les élèves, précise Julien Novarre, professeur d’EPS au collège Jean-Zay. Nous faisons passer tous les 5e. C’est un âge important pour l’apprentissage du respect des autres et l’acceptation des différences. » Une mission que Florian exerce avec enthousiasme et confiance : « Je suis persuadé qu’on peut changer le regard des enfants sur le handicap. Il faut donc en parler sans tabou et les questions des collégiens vont exactement dans ce sens. Les adultes n’ont pas cette liberté de ton et jamais ils ne me demanderont par exemple si je suis capable de me laver seul ou si je peux conduire une voiture… Même si eux aussi se posent la question ! Je profite de ces moments pour expliquer également l’importance du sport dans la vie de tous les jours ».