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Le Jardin Jungle Karlostachys à Eu
Cet article a plus d'un an et est à considérer comme une archive
C’est entre une ferme et un site archéologique que se situe le Jardin Jungle, une époustouflante forêt remplie de plantes, arbres, fleurs et autres variétés originaires du monde entier.
La visite guidée n’est pas encore commencée et déjà, à l’orée du chemin, on est saisi par l’impression d’être une fourmi égarée en pleine ère du crétacé. La cause qui l’explique est le kaléidoscope d’arbres gigantesques aux branches dessinant de longues arabesques et surplombant de denses massifs de fougères, racines et autres plantes volumineuses.
Heureusement il est impossible de se perdre grâce à Charles Boulanger, le maître des lieux, qui mène son public avec bonne humeur et parle avec passion et volubilité de son royaume où s’épanouit la nature dans toute son exubérance et son exotisme. « Ce jardin est ouvert depuis une dizaine d’années et résulte de mes expéditions. Je suis un chasseur de plantes, un vrai collectionneur qui voyage, en quête de plantes uniques en leur genre ». Tout comme les fleurs de son jardin, le passeport de Charles est lui aussi coloré par les coups de tampons typiques des douanes d’aéroport : on y décèle des passages par le Brésil, l’Asie ou la Nouvelle-Zélande. Ces périples en terres étrangères ont permis à Charles de revenir les besaces pleines de trésors. Et le mot n’est pas trop fort pour les visiteurs écoutant religieusement le guide tout en s’émerveillant face à des curiosités telles que des passiflores ou du bambou de Chine.
Les enfants sont parfois sollicités par Charles, quand il demande par exemple ce que mangent les Schtroumpfs, et avant de leur montrer la fameuse salsepareille. Et ce qui rend si communicatif la passion de Charles, c’est aussi l’humour caractérisant ses explications, quand il attire l’attention du groupe sur les lianes par exemple, « je pourrais faire Tarzan mais il fait froid aujourd’hui » ou quand il distribue à tout le monde des feuilles d’eucalyptus perriniana, un répulsif naturel et puissant contre les tiques et les moustiques « destiné à tous ceux qui sont partis explorer cette jungle en claquettes ».
Les questions au guide fusent parfois au détour d’un exposé, comme celle de ce monsieur, « ne dit-on pas parfois que le lierre tue les arbres ? ». Charles répond alors le plus simplement du monde et toujours avec espièglerie « on dit beaucoup de choses…il faut désapprendre ». Néanmoins, au-delà du pédagogique et des sourires affleure également un discours écologique, étayé par des faits incontestables liés au changement climatique et à l’attitude parfois absurde des hommes. Parmi eux, les pertes massives d’aiguilles des sapins, le traitement indigne fait aux pandas ou la consommation démesurée d’eau pour cultiver le blé ou le maïs, que Charles n’hésite pas une seconde à désigner comme plantes envahissantes. Des propos flirtant avec le politiquement incorrect mais qui n’ont rien d’étonnant pour quelqu’un allant à rebrousse-poil de l’idée établie selon laquelle les mauvaises herbes sont nuisibles, « plus j’en ai ici, mieux c’est ! Je m’intéresse à tout, pas forcément à ce que l’homme utilise. Le Jardin Jungle est le seul qui soit aussi respectueux des plantes ». Cette qualité est en tout cas reconnue unanimement par le public. En 2022, le site a tutoyé le sommet du classement des meilleures attractions de Normandie sur Tripadvisor, parvenant sur le podium après le Mont-Saint-Michel et le cimetière américain de Colleville-sur-Mer.
Le site du Jardin Jungle figure à cette adresse.
La visite guidée n’est pas encore commencée et déjà, à l’orée du chemin, on est saisi par l’impression d’être une fourmi égarée en pleine ère du crétacé. La cause qui l’explique est le kaléidoscope d’arbres gigantesques aux branches dessinant de longues arabesques et surplombant de denses massifs de fougères, racines et autres plantes volumineuses.
Heureusement il est impossible de se perdre grâce à Charles Boulanger, le maître des lieux, qui mène son public avec bonne humeur et parle avec passion et volubilité de son royaume où s’épanouit la nature dans toute son exubérance et son exotisme. « Ce jardin est ouvert depuis une dizaine d’années et résulte de mes expéditions. Je suis un chasseur de plantes, un vrai collectionneur qui voyage, en quête de plantes uniques en leur genre ». Tout comme les fleurs de son jardin, le passeport de Charles est lui aussi coloré par les coups de tampons typiques des douanes d’aéroport : on y décèle des passages par le Brésil, l’Asie ou la Nouvelle-Zélande. Ces périples en terres étrangères ont permis à Charles de revenir les besaces pleines de trésors. Et le mot n’est pas trop fort pour les visiteurs écoutant religieusement le guide tout en s’émerveillant face à des curiosités telles que des passiflores ou du bambou de Chine.
Les enfants sont parfois sollicités par Charles, quand il demande par exemple ce que mangent les Schtroumpfs, et avant de leur montrer la fameuse salsepareille. Et ce qui rend si communicatif la passion de Charles, c’est aussi l’humour caractérisant ses explications, quand il attire l’attention du groupe sur les lianes par exemple, « je pourrais faire Tarzan mais il fait froid aujourd’hui » ou quand il distribue à tout le monde des feuilles d’eucalyptus perriniana, un répulsif naturel et puissant contre les tiques et les moustiques « destiné à tous ceux qui sont partis explorer cette jungle en claquettes ».
Les questions au guide fusent parfois au détour d’un exposé, comme celle de ce monsieur, « ne dit-on pas parfois que le lierre tue les arbres ? ». Charles répond alors le plus simplement du monde et toujours avec espièglerie « on dit beaucoup de choses…il faut désapprendre ». Néanmoins, au-delà du pédagogique et des sourires affleure également un discours écologique, étayé par des faits incontestables liés au changement climatique et à l’attitude parfois absurde des hommes. Parmi eux, les pertes massives d’aiguilles des sapins, le traitement indigne fait aux pandas ou la consommation démesurée d’eau pour cultiver le blé ou le maïs, que Charles n’hésite pas une seconde à désigner comme plantes envahissantes. Des propos flirtant avec le politiquement incorrect mais qui n’ont rien d’étonnant pour quelqu’un allant à rebrousse-poil de l’idée établie selon laquelle les mauvaises herbes sont nuisibles, « plus j’en ai ici, mieux c’est ! Je m’intéresse à tout, pas forcément à ce que l’homme utilise. Le Jardin Jungle est le seul qui soit aussi respectueux des plantes ». Cette qualité est en tout cas reconnue unanimement par le public. En 2022, le site a tutoyé le sommet du classement des meilleures attractions de Normandie sur Tripadvisor, parvenant sur le podium après le Mont-Saint-Michel et le cimetière américain de Colleville-sur-Mer.
Le site du Jardin Jungle figure à cette adresse.