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Un centre de santé mobile pour irriguer les déserts médicaux
Publié : Il y a 6 jours
Depuis le printemps dernier, un cabinet médical itinérant sillonne la campagne dieppoise. A son bord, des médecins vont à la rencontre des habitants des communes rurales privés d’accès au soin. Ce mardi d’automne, le véhicule fait halte à Saint-Vaast-d’Équiqueville, petit village dynamique mais orphelin de médecin généraliste.
Le soleil brille sur Saint-Vaast-d’Équiqueville, mais un vent frais incite les passants à ne pas s’attarder dehors. À l’intérieur de la mairie, transformée pour l’occasion en salle d’attente, des chaises ont été disposées le long d’un mur. Les discussions sont discrètes, presque chuchotées, tandis que certains consultent leur smartphone ou vérifient l’heure. Le véhicule, garé sur le parking, attire quelques regards curieux. « C’est la première fois que je viens consulter ici », confie Amandine Zaffirof sur le perron de la mairie. « Depuis que j’ai emménagé à Saint-Nicolas-d’Aliermont, il y a deux ans, je n’ai jamais trouvé de médecin traitant. Je suis refusée partout. » Atteinte de diabète depuis 20 ans, elle décrit avec émotion les difficultés rencontrées pour obtenir un suivi médical. « Avec mes enfants, c’est compliqué de devoir aller jusqu’à Dieppe, à 30 minutes de chez moi. Ce rendez-vous, c’est un vrai soulagement. »
Lancé en avril 2024, le centre de santé mobile se rend chaque semaine dans six communes du territoire de santé de Dieppe : Le Mesnil-Réaume, Eu, Arques-la-Bataille, Luneray, Tourville-la-Chapelle et Saint-Vaast-d’Équiqueville. Véritable bouée de sauvetage pour les 5 000 habitants de ce territoire sans médecin traitant, ce cabinet médical itinérant cible en priorité les personnes souffrant d’affections de longue durée (ALD) ou sans suivi médical. « Le centre de santé mobile permet d’éviter la rupture du parcours de soins pour certains patients qui ont des pathologies chroniques », explique Justine Poulingue, assistante médicale. Porté par l’association Appui Santé Caux-Bray-Albâtre, ce dispositif est soutenu par l’Agence Régionale de Santé Normandie et des collectivités territoriales, dont le Département, qui lui alloue une subvention de 28 300 euros.
Les consultations se déroulent dans des locaux mis à disposition par les mairies des communes desservies. « Le véhicule sert uniquement à transporter le matériel nécessaire à la prise en charge des patients », précise Justine Poulingue. L’équipe médicale est composée de dix généralistes, rejoints récemment par un cardiologue et un endocrinologue-diabétologue, ainsi que d’une assistante médicale et d’une secrétaire. Depuis le lancement, la fréquentation ne cesse d’augmenter. « Beaucoup de patients sont soulagés, surtout ceux en affection de longue durée. Ils ont souvent besoin d’ordonnances pour leurs traitements, et cette épée de Damoclès les angoisse énormément », confie Justine Poulingue. Actuellement expérimenté sur trois ans, le dispositif vise à démontrer son efficacité pour être pérennisé. En attendant, le centre de santé mobile poursuit sa route, redonnant espoir à des patients comme Amandine.
COMMENT PRENDRE RENDEZ-VOUS ?
Le soleil brille sur Saint-Vaast-d’Équiqueville, mais un vent frais incite les passants à ne pas s’attarder dehors. À l’intérieur de la mairie, transformée pour l’occasion en salle d’attente, des chaises ont été disposées le long d’un mur. Les discussions sont discrètes, presque chuchotées, tandis que certains consultent leur smartphone ou vérifient l’heure. Le véhicule, garé sur le parking, attire quelques regards curieux. « C’est la première fois que je viens consulter ici », confie Amandine Zaffirof sur le perron de la mairie. « Depuis que j’ai emménagé à Saint-Nicolas-d’Aliermont, il y a deux ans, je n’ai jamais trouvé de médecin traitant. Je suis refusée partout. » Atteinte de diabète depuis 20 ans, elle décrit avec émotion les difficultés rencontrées pour obtenir un suivi médical. « Avec mes enfants, c’est compliqué de devoir aller jusqu’à Dieppe, à 30 minutes de chez moi. Ce rendez-vous, c’est un vrai soulagement. »
Lancé en avril 2024, le centre de santé mobile se rend chaque semaine dans six communes du territoire de santé de Dieppe : Le Mesnil-Réaume, Eu, Arques-la-Bataille, Luneray, Tourville-la-Chapelle et Saint-Vaast-d’Équiqueville. Véritable bouée de sauvetage pour les 5 000 habitants de ce territoire sans médecin traitant, ce cabinet médical itinérant cible en priorité les personnes souffrant d’affections de longue durée (ALD) ou sans suivi médical. « Le centre de santé mobile permet d’éviter la rupture du parcours de soins pour certains patients qui ont des pathologies chroniques », explique Justine Poulingue, assistante médicale. Porté par l’association Appui Santé Caux-Bray-Albâtre, ce dispositif est soutenu par l’Agence Régionale de Santé Normandie et des collectivités territoriales, dont le Département, qui lui alloue une subvention de 28 300 euros.
Les consultations se déroulent dans des locaux mis à disposition par les mairies des communes desservies. « Le véhicule sert uniquement à transporter le matériel nécessaire à la prise en charge des patients », précise Justine Poulingue. L’équipe médicale est composée de dix généralistes, rejoints récemment par un cardiologue et un endocrinologue-diabétologue, ainsi que d’une assistante médicale et d’une secrétaire. Depuis le lancement, la fréquentation ne cesse d’augmenter. « Beaucoup de patients sont soulagés, surtout ceux en affection de longue durée. Ils ont souvent besoin d’ordonnances pour leurs traitements, et cette épée de Damoclès les angoisse énormément », confie Justine Poulingue. Actuellement expérimenté sur trois ans, le dispositif vise à démontrer son efficacité pour être pérennisé. En attendant, le centre de santé mobile poursuit sa route, redonnant espoir à des patients comme Amandine.
COMMENT PRENDRE RENDEZ-VOUS ?
- Par téléphone : 07 44 91 70 03 (du lundi au vendredi, de 08h30 à 17h30)
- Par mail : cds@appui-sante-cba.fr
- En ligne : via le site Doctolib