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Handicap et violence : briser le silence pour mieux protéger
Publié : Il y a 2 jours
Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Département de la Seine-Maritime organise, mardi 3 décembre, une grande conférence dédiée au thème des violences subies par les femmes en situation de handicap. Ce rendez-vous s’inscrit dans une volonté affirmée de mieux comprendre et combattre cette réalité encore trop méconnue.
Selon le ministère de l’Intérieur, chaque année, 320 000 femmes de 18 à 74 ans en moyenne sont victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques par leur conjoint ou un ex-conjoint. Toutes les 2 minutes 30, une femme est victime d’un viol ou d’une tentative de viol en France. En outre, 16 % des Françaises et Français affirment avoir subi une maltraitance sexuelle dans leur enfance. Bien que peu visible, l’exposition à ces violences est fortement amplifiée avec un handicap.
Près de 80 % des femmes en situation de handicap sont victimes de violences. Ces femmes sont quatre fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles que le reste de la population féminine. Cette surreprésentation s’explique notamment par le rapport de domination inhérent aux violences, selon Fanny Konieczny, responsable de l’Observatoire départemental contre les violences faites aux femmes. Créé en 2023, cet observatoire analyse et documente ces phénomènes pour mieux y répondre. Il souligne notamment le fait que les personnes en situation de vulnérabilité, comme celles présentant un handicap, sont davantage exposées au risque d’être victimes de comportements prédateurs. Par exemple, les femmes présentant un trouble du spectre autistique ont souvent des difficultés à décoder les intentions des autres ou à repérer les mensonges, ce qui les rend particulièrement vulnérables.
Face à ce constat, le Département, engagé au quotidien pour l’inclusion et contre toutes les formes de violences, organise, mardi 3 décembre, une journée dédiée à la lutte contre les discriminations et violences faites aux femmes en situation de handicap. L’objectif principal de cette journée départementale est de mettre en lumière les spécificités de ces violences, afin de sensibiliser les professionnels, améliorer la détection des cas et renforcer la protection des victimes. Les échanges prévus entre experts s’articuleront autour de débats, de projections et de saynètes illustrant des situations vécues, permettant de mieux appréhender les enjeux liés à cette thématique.
L’événement se tiendra à l’Hôtel du Département et sera également accessible au plus grand nombre grâce à une retransmission en direct, à partir de 9 h, sur la chaîne YouTube du Département.
En partenariat avec le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF 76), le Département de la Seine-Maritime a mis en place un quizz numérique à partir du Violentomètre. Il est gratuit et anonyme. Faites le test !
Selon le ministère de l’Intérieur, chaque année, 320 000 femmes de 18 à 74 ans en moyenne sont victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques par leur conjoint ou un ex-conjoint. Toutes les 2 minutes 30, une femme est victime d’un viol ou d’une tentative de viol en France. En outre, 16 % des Françaises et Français affirment avoir subi une maltraitance sexuelle dans leur enfance. Bien que peu visible, l’exposition à ces violences est fortement amplifiée avec un handicap.
Près de 80 % des femmes en situation de handicap sont victimes de violences. Ces femmes sont quatre fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles que le reste de la population féminine. Cette surreprésentation s’explique notamment par le rapport de domination inhérent aux violences, selon Fanny Konieczny, responsable de l’Observatoire départemental contre les violences faites aux femmes. Créé en 2023, cet observatoire analyse et documente ces phénomènes pour mieux y répondre. Il souligne notamment le fait que les personnes en situation de vulnérabilité, comme celles présentant un handicap, sont davantage exposées au risque d’être victimes de comportements prédateurs. Par exemple, les femmes présentant un trouble du spectre autistique ont souvent des difficultés à décoder les intentions des autres ou à repérer les mensonges, ce qui les rend particulièrement vulnérables.
Face à ce constat, le Département, engagé au quotidien pour l’inclusion et contre toutes les formes de violences, organise, mardi 3 décembre, une journée dédiée à la lutte contre les discriminations et violences faites aux femmes en situation de handicap. L’objectif principal de cette journée départementale est de mettre en lumière les spécificités de ces violences, afin de sensibiliser les professionnels, améliorer la détection des cas et renforcer la protection des victimes. Les échanges prévus entre experts s’articuleront autour de débats, de projections et de saynètes illustrant des situations vécues, permettant de mieux appréhender les enjeux liés à cette thématique.
L’événement se tiendra à l’Hôtel du Département et sera également accessible au plus grand nombre grâce à une retransmission en direct, à partir de 9 h, sur la chaîne YouTube du Département.
Violentomètre : un outil pour mesurer sa relation
Créé par les Observatoires de violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et de Paris, l’association En Avant Toute(s) et la mairie de Paris, le « Violentomètre » est un outil simple de prévention pour sensibiliser les jeunes femmes aux violences conjugales. Constitué d’une échelle graduée, il permet en effet de « mesurer » si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences. Dans le cas contraire, l’outil oriente vers les dispositifs d’aide tels que le 3919, numéro d’appel « violences femmes info ».En partenariat avec le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF 76), le Département de la Seine-Maritime a mis en place un quizz numérique à partir du Violentomètre. Il est gratuit et anonyme. Faites le test !