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Sobriété: face au dérèglement climatique

Publié le 24 février 2023

Dans le contexte inédit d’urgence climatique auquel l’humanité est aujourd’hui confrontée, il existe une grande alliée : la sobriété !
Réduire nos consommations est en effet le vecteur le plus efficace pour réduire rapidement nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), et nous garantir un avenir prospère. Car oui, la sobriété n’est pas une affaire de réduction de notre confort de vie, mais bien une action qui permettra de la sauvegarder.

Réduire les Gaz à effet dE Serre : une chimère à 3 têtes

Pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, il convient d’activer 3 leviers de réduction des GES :

L'énergie bas-carbone

Convertir les outils de production d’énergie vers des solutions qui n’émettent pas ou peu de CO2.
Exemples : Se passer dès que possible et le plus possible du charbon, du pétrole et du gaz au profit du déploiement du nucléaire, du biogaz et des énergies renouvelables pilotables (hydroélectricité, géothermie, biomasse, marées, …).

L'efficacité

Bénéficier de systèmes plus économes en énergie.
Exemples: L’isolation thermique des bâtiments pour réduire les consommations de chauffage. Développer les pompes à chaleur dans les lieux au climat approprié.

La sobriété

Remettre en question nos manières de consommer et prioriser les consommations essentielles.
Exemples : Est-il bien utile de se chauffer à 20°C ? Est-il nécessaire de prendre sa voiture pour faire les boutiques à 2km (et alors que ma garde-robe ne date que d’un an) ?

Tous ces leviers sont complémentaires et nécessaires pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris (2°C maximum de réchauffement climatique global).

Parmi ces leviers d’actions, la sobriété est sans doute le plus accessible. Que vous soyez un particulier, une entreprise, ou une collectivité, chacun peut remettre en question sa façon de consommer.

Si le particulier s’interroge sur ses pratiques quotidiennes (achats, chauffage, déplacements, …), la collectivité s’engage à plus grande échelle (sensibilisation et règlementation, actions sur son patrimoine, planification). Les entreprises quant à elles peuvent interroger leur fonctionnement interne (chauffage, déplacements, gestion de l’informatique, sensibilisation, …) et faire évoluer leurs pratiques et politiques (profit raisonné en fonction de l’impact environnemental de l’activité, plan de sobriété, voire reconversion d’activités non utiles pour l’avenir et fortement émettrices en CO2).