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À Beaubec-la-Rosière, on célèbre le melon et la ruralité
Publié : Il y a 2 mois
Châteaux, musées, abbayes, stations balnéaires les plus en vue : les destinations touristiques ne manquent pas en Seine-Maritime. Et si cet été, on allait plutôt découvrir les plus petites communes ? Ces villages oubliés, nichés dans les plis du relief, pleins de récits et de trésors cachés, lieux de rencontres attachants. Chaque vendredi de l’été, une commune de moins de 500 habitants est ainsi mise en lumière à travers son histoire, ses habitants, ses points d’intérêt. Aujourd’hui, direction Beaubec-la-Rosière, au coeur du pays de Bray.
Dans le paysage vallonné du pays de Bray, l’Avenue verte tire un trait droit et sans relief jusqu’à la mer. À la vitesse des tortillards, sur le tracé de l’ancienne voie ferrée reliant Dieppe à la capitale, les villages s’égrènent, paisibles et oublieux du temps : Arques-la-Bataille, Bures-en-Bray, Mesnières-en-Bray. Après Le Mesnil-Mauger, tout le monde descend pour prendre place sur une jolie terrasse ombragée.
Bienvenue chez Adrien Lejeune et Julie Seltz, aux « Racines du goût » un chalet cabane couleur vermillon, noyé dans la végétation, qui, en saison, du mercredi au dimanche et du midi au soir, propose de quoi boire et se restaurer. « Chez nous, tout est local ! » précise Adrien Lejeune qui a acquis de l’autre côté de l’Avenue verte, la maison du garde-barrière et une parcelle où il pratique le maraîchage, l’apiculture et transforme ses produits pour le restaurant. « Et les vendredis et samedis, nous organisons aussi des concerts. Notre objectif est de faire vivre la culture et la campagne. » Une campagne toute simple, aérée, festive, familière.
Mais pourquoi diable le melon ? L’histoire remonterait au temps où Beaubec-la-Rosière était surtout connu pour son abbaye, fondée au XIIe siècle par l’héritier d’une des plus vieilles familles de Normandie, Hugues IV de Gournay. Une communauté de moines s’y adonnait à la culture de légumes, dont le melon qui, il faut bien l’admettre, ne bénéficie pourtant pas ici des conditions climatiques les plus favorables. Toujours est-il que les habitants en auraient conservé une habitude à travers cette fameuse foire aux melons dont l’origine précise se perd dans la nuit des temps. Longtemps, elle fut organisée à date fixe, le 26 août et dorénavant le dernier dimanche de ce mois.
À regret, le moment est venu bientôt de repartir, en selle sur l’Avenue verte et l’humeur vagabonde, bercée par la fraîcheur des sous-bois. Après Beaubec-la-Rosière, il y a Serqueux, et ensuite, Forges-les-Eaux, destination touristique, avec son patrimoine, ses sources royales, son casino et sa nature élégante.
Foire aux melons à Beaubec-la-Rosière, Dimanche 25 août, place de la Presle (devant l’église), entrée gratuite. Plus d’infos : 06 19 59 11 43
A voir autour : à 4 km : Forges-les-Eaux, à 10 km : la Ferme de Bray et les étangs de Sommery,
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Dans le paysage vallonné du pays de Bray, l’Avenue verte tire un trait droit et sans relief jusqu’à la mer. À la vitesse des tortillards, sur le tracé de l’ancienne voie ferrée reliant Dieppe à la capitale, les villages s’égrènent, paisibles et oublieux du temps : Arques-la-Bataille, Bures-en-Bray, Mesnières-en-Bray. Après Le Mesnil-Mauger, tout le monde descend pour prendre place sur une jolie terrasse ombragée.
Bienvenue chez Adrien Lejeune et Julie Seltz, aux « Racines du goût » un chalet cabane couleur vermillon, noyé dans la végétation, qui, en saison, du mercredi au dimanche et du midi au soir, propose de quoi boire et se restaurer. « Chez nous, tout est local ! » précise Adrien Lejeune qui a acquis de l’autre côté de l’Avenue verte, la maison du garde-barrière et une parcelle où il pratique le maraîchage, l’apiculture et transforme ses produits pour le restaurant. « Et les vendredis et samedis, nous organisons aussi des concerts. Notre objectif est de faire vivre la culture et la campagne. » Une campagne toute simple, aérée, festive, familière.
Le 25 août, 15 000 visiteurs pour la foire aux melons
Du chalet d’Adrien Lejeune au centre de Beaubec-la-Rosière, il reste un peu plus d’un kilomètre à parcourir, de quoi prendre encore une belle inspiration avant d’atteindre les premières maisons. Surgit alors le clocher élancé de l’église et sa grande place rectangulaire écrasée de soleil. Tout l’été, la voie verte y déverse ses bataillons colorés de cyclistes qui se retrouvent à l’heure du midi autour de la table de pique-nique installée près de la mairie. Le lieu respire la sérénité, et on a peine à imaginer que d’ici une semaine, le 25 août prochain, près de 15 000 visiteurs débarqueront ici pour assister à la traditionnelle foire au melon qui fait désormais la réputation du village. Une fête originale au pays de la pomme et du neufchâtel : l’ambiance y est toujours bon enfant, aux couleurs de la ruralité. « Le programme de la journée commencera par un concours de chevaux de trait puis une course pédestre « le trail du melon » et toute la journée, il y aura la foire à tout », explique Michel de Visscher, président du comité de foire de Beaubec-la-Rosière ; sans compter les étals où près de 10 tonnes de melons seront écoulées. Un vent du sud, plein de douceur sucrée soufflera alors sous les parasols.Mais pourquoi diable le melon ? L’histoire remonterait au temps où Beaubec-la-Rosière était surtout connu pour son abbaye, fondée au XIIe siècle par l’héritier d’une des plus vieilles familles de Normandie, Hugues IV de Gournay. Une communauté de moines s’y adonnait à la culture de légumes, dont le melon qui, il faut bien l’admettre, ne bénéficie pourtant pas ici des conditions climatiques les plus favorables. Toujours est-il que les habitants en auraient conservé une habitude à travers cette fameuse foire aux melons dont l’origine précise se perd dans la nuit des temps. Longtemps, elle fut organisée à date fixe, le 26 août et dorénavant le dernier dimanche de ce mois.
Autour du village, une campagne authentique
Sur cette terre modelée, tissée de prairies, de vergers et de petits bois, les curiosités ne sautent pas aux yeux : il faut aller les chercher, dans les détours d’un habitat dispersé, sur le dos d’une colline, au milieu des haies champêtres et des berces sauvages. C’est là qu’est implantée depuis une vingtaine d’années la ferme Le coq à l’âne, tenue par Sébastien Levacher et Louise Gallienne, véritable havre de paix dans une campagne restée authentique. « Les gens viennent chercher ici un environnement très nature. Nous avons la chance d’être sur une zone Natura 2000 », confirme Louise Gallienne, qui observe régulièrement sur la ferme des espèces rares, comme le triton crêté, typique du pays de Bray. Outre l’écogite et les deux chambres d’hôtes, la ferme propose de nombreuses activités : randonnées avec les ânes, journées pédagogiques pour les scolaires, observation du travail de maraîchage à traction animale et plusieurs événements sont organisés tout au long de l’année.À regret, le moment est venu bientôt de repartir, en selle sur l’Avenue verte et l’humeur vagabonde, bercée par la fraîcheur des sous-bois. Après Beaubec-la-Rosière, il y a Serqueux, et ensuite, Forges-les-Eaux, destination touristique, avec son patrimoine, ses sources royales, son casino et sa nature élégante.
Foire aux melons à Beaubec-la-Rosière, Dimanche 25 août, place de la Presle (devant l’église), entrée gratuite. Plus d’infos : 06 19 59 11 43
A voir autour : à 4 km : Forges-les-Eaux, à 10 km : la Ferme de Bray et les étangs de Sommery,
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