Tribunes
• d’améliorer le confort de vie grâce notamment à l’achat de mobiliers spécifiques ou encore l’aménagement d’espaces intérieurs et extérieurs qui rend ainsi les lieux plus conviviaux et chaleureux ;
• d’améliorer les conditions de travail et la sécurité des professionnels qui pourront bénéficier de nouveaux matériels, adaptés aux contraintes liées à la crise sanitaire ;
• de prévenir la perte d’autonomie, avec, par exemple, l’installation de bornes Wi-Fi et l’acquisition de matériel informatique pour rompre l’isolement et lutter contre la fracture numérique, l’aménagement pour des activités collectives ou encore l’achat de matériels spécifiques (vélos adaptés, tables numériques...) Plus de 260 établissements ont bénéficié de subventions en septembre.
Ainsi, notre groupe “Ensemble la Seine-Maritime” démontre, par des mesures pragmatiques, que la politique que nous menons est au plus près des attentes et s’adapte à notre société et aux besoins de nos concitoyens : nous favorisons une meilleure prise en charge des résidents et renforçons la qualité d’accueil dans les structures, pour soulager et rassurer les familles et les proches !
Malheureusement, cette évolution positive ne reste que relative.
Les dotations de fonctionnement restent figées à leur point le plus bas depuis plus d’une décennie, ce qui provoque de criantes difficultés dans de nombreux établissements et l’accroissement des inégalités de moyens entre les collèges. Cela risque de s’aggraver en 2022 avec la forte augmentation des coûts de l’énergie, non prise en compte dans le calcul des dotations.
Depuis 2015, 187 emplois d’agents techniques ont été supprimés dans les collèges. Ce n’est pas l’annonce de la création de 108 contrats aidés mais précaires qui compensera ces reculs qui fragilisent le quotidien des collèges.
Des collégiens (enfin) équipés de tablettes c’est bien. Mais des collégiens évoluant dans des collèges dotés des moyens nécessaires pour fonctionner, c’est mieux. Nous resterons constructifs et vigilants pour qu’une véritable priorité soit rendue à l’éducation dans notre Département.
Nos hôpitaux, parce qu’ils n’ont pas été réarmés pour couvrir les besoins sanitaires, sont en peine, des opérations et des suivis ont été déprogrammés en masse pour cause de Covid et manque de moyens. Les dépistages de maladies ont reculé. La psychiatrie est en souffrance.
Il est urgent de s’attaquer au problème de démographie médicale, trouver, inventer des solutions au manque de dentistes et médecins : Ouvrir une fac dentaire, créer des centres de santé, proposer de salarier des praticiens, tant qu’il n’y a pas une loi courageuse pour imposer de s’installer là où sont les besoins.
Nous devons renforcer le réseau des PMI, améliorer la prévention, renouer avec une médecine scolaire digne de ce nom, créer une mutuelle départementale. Et obtenir du ministre un plan de rattrapage des moyens pour la santé en Seine-Maritime et particulièrement pour nos hôpitaux.
Le Département doit s’engager à investir, notamment dans nos EHPAD et les établissements médico-sociaux.
Ce sont ces propositions d’urgence que nous portons au quotidien et que nous avons défendues lors du dernier Conseil départemental. Pour celles et ceux qui veulent mener ces batailles à nos côtés, contactez-nous : gauchecombative.76@ gmail.com !
Pourquoi ne pas demander la “renationalisation” du Revenu de Solidarité Active (RSA), à savoir négocier avec l’État pour qu'il en récupère le financement ? C'est déjà acté pour certains Départements d'Outre- mer. Celui de Seine-Saint- Denis devrait bénéficier, dès janvier 2022, d'une expérimentation de cette mesure pour 5 ans.
Le financement du RSA constitue LA principale et incompressible dépense du Département de Seine- Maritime : 257 millions d'euros en 2020, compensés à peine à moitié par l’État (135 millions d'euros). Pas moins de 280 millions d'euros ont été budgétésen 2021 pour anticiper une éventuelle hausse des bénéficiaires en raison de la crise.
Les opposants à la renationalisation du RSA craignent que les Départements y perdent en compétences et en poids politique pour peser dans les débats face à l’État. Pourtant, le versement de cette solidarité crée de profondes iniquités entre les Départements.
Cette bouffée d’oxygène dans les budgets permettrait au contraire à notre collectivité d'investir davantage dans une politique d’insertion de nos 43 000 bénéficiaires du RSA.
Le cœur de métier des Départements n’est-il pas d'investir pour les habitants les plus éloignés de l'emploi ?
En ce début de nouvelle mandature, le débat mérite d’être lancé.
Dominique METOT Murielle MOUTIER-LECERF
Tribunes Novembre - Décembre 2021
UNION DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE
La Seine-Maritime, toujours plus solidaire avec les plus fragiles
« Faire de la Seine-Maritime un Département toujours plus solidaire », notamment auprès des publics fragiles, est l’un de nos engagements forts pour cette nouvelle mandature. Aujourd’hui, nous tenons cette promesse ! Grâce à notre action, 3,5 M€ ont été dédiés en 2021 à l’amélioration du cadre et du confort de vie des résidents en EHPAD, résidences autonomie et établissements pour personnes handicapées. Ces investissements permettent très concrètement :• d’améliorer le confort de vie grâce notamment à l’achat de mobiliers spécifiques ou encore l’aménagement d’espaces intérieurs et extérieurs qui rend ainsi les lieux plus conviviaux et chaleureux ;
• d’améliorer les conditions de travail et la sécurité des professionnels qui pourront bénéficier de nouveaux matériels, adaptés aux contraintes liées à la crise sanitaire ;
• de prévenir la perte d’autonomie, avec, par exemple, l’installation de bornes Wi-Fi et l’acquisition de matériel informatique pour rompre l’isolement et lutter contre la fracture numérique, l’aménagement pour des activités collectives ou encore l’achat de matériels spécifiques (vélos adaptés, tables numériques...) Plus de 260 établissements ont bénéficié de subventions en septembre.
Ainsi, notre groupe “Ensemble la Seine-Maritime” démontre, par des mesures pragmatiques, que la politique que nous menons est au plus près des attentes et s’adapte à notre société et aux besoins de nos concitoyens : nous favorisons une meilleure prise en charge des résidents et renforçons la qualité d’accueil dans les structures, pour soulager et rassurer les familles et les proches !
“POUR LES SEINOMARINS”, ÉLU-E-S SOCIALISTES & APPARENTÉS
Rendre véritablement la priorité à l’éducation
Au cours des derniers mois, nous avions défendu le nécessaire équipement de tous les collégiens d’équipements numériques (ordinateurs portables ou tablettes), une proposition jugée démagogique et non finançable par la majorité en place. Nous sommes heureux de voir que cette idée a fait son chemin et qu’elle sera mise en œuvre pour la rentrée 2022.Malheureusement, cette évolution positive ne reste que relative.
Les dotations de fonctionnement restent figées à leur point le plus bas depuis plus d’une décennie, ce qui provoque de criantes difficultés dans de nombreux établissements et l’accroissement des inégalités de moyens entre les collèges. Cela risque de s’aggraver en 2022 avec la forte augmentation des coûts de l’énergie, non prise en compte dans le calcul des dotations.
Depuis 2015, 187 emplois d’agents techniques ont été supprimés dans les collèges. Ce n’est pas l’annonce de la création de 108 contrats aidés mais précaires qui compensera ces reculs qui fragilisent le quotidien des collèges.
Des collégiens (enfin) équipés de tablettes c’est bien. Mais des collégiens évoluant dans des collèges dotés des moyens nécessaires pour fonctionner, c’est mieux. Nous resterons constructifs et vigilants pour qu’une véritable priorité soit rendue à l’éducation dans notre Département.
GAUCHE COMBATIVE, COMMUNISTE ET RÉPUBLICAINE
Urgence santé : la gauche combative appelle à des solutions concrètes
Il ne se passe pas une journée sans que nous ne soyons alertés par des habitants sans médecin traitant (170 000 seino-marins sont concernés), et par des patients qui attendent des mois une consultation de spécialiste ou de dentiste.Nos hôpitaux, parce qu’ils n’ont pas été réarmés pour couvrir les besoins sanitaires, sont en peine, des opérations et des suivis ont été déprogrammés en masse pour cause de Covid et manque de moyens. Les dépistages de maladies ont reculé. La psychiatrie est en souffrance.
Il est urgent de s’attaquer au problème de démographie médicale, trouver, inventer des solutions au manque de dentistes et médecins : Ouvrir une fac dentaire, créer des centres de santé, proposer de salarier des praticiens, tant qu’il n’y a pas une loi courageuse pour imposer de s’installer là où sont les besoins.
Nous devons renforcer le réseau des PMI, améliorer la prévention, renouer avec une médecine scolaire digne de ce nom, créer une mutuelle départementale. Et obtenir du ministre un plan de rattrapage des moyens pour la santé en Seine-Maritime et particulièrement pour nos hôpitaux.
Le Département doit s’engager à investir, notamment dans nos EHPAD et les établissements médico-sociaux.
Ce sont ces propositions d’urgence que nous portons au quotidien et que nous avons défendues lors du dernier Conseil départemental. Pour celles et ceux qui veulent mener ces batailles à nos côtés, contactez-nous : gauchecombative.76@ gmail.com !
AGIR ENSEMBLE AU DÉPARTEMENT
Et si l’État reprenait le RSA à sa charge ?
Nous ne cessons d'alerter sur la situation financière préoccupante du Département qui n'a plus les moyens de ses ambitions.Pourquoi ne pas demander la “renationalisation” du Revenu de Solidarité Active (RSA), à savoir négocier avec l’État pour qu'il en récupère le financement ? C'est déjà acté pour certains Départements d'Outre- mer. Celui de Seine-Saint- Denis devrait bénéficier, dès janvier 2022, d'une expérimentation de cette mesure pour 5 ans.
Le financement du RSA constitue LA principale et incompressible dépense du Département de Seine- Maritime : 257 millions d'euros en 2020, compensés à peine à moitié par l’État (135 millions d'euros). Pas moins de 280 millions d'euros ont été budgétésen 2021 pour anticiper une éventuelle hausse des bénéficiaires en raison de la crise.
Les opposants à la renationalisation du RSA craignent que les Départements y perdent en compétences et en poids politique pour peser dans les débats face à l’État. Pourtant, le versement de cette solidarité crée de profondes iniquités entre les Départements.
Cette bouffée d’oxygène dans les budgets permettrait au contraire à notre collectivité d'investir davantage dans une politique d’insertion de nos 43 000 bénéficiaires du RSA.
Le cœur de métier des Départements n’est-il pas d'investir pour les habitants les plus éloignés de l'emploi ?
En ce début de nouvelle mandature, le débat mérite d’être lancé.
Dominique METOT Murielle MOUTIER-LECERF