Dossier
Autonomie
Bien chez soi. Le Département assure un panel d’aides et de dispositifs en s’appuyant sur un maillage territorial très dense : centres médico-sociaux (CMS), centres communaux d’action sociale (CCAS), caisses de retraite, associations... Les seize centres locaux d’information et de coordination gérontologiques (CLIC) subventionnés par le Département constituent une porte d’entrée privilégiée pour tout renseignement. Afin de préserver le capital santé et l’autonomie, le volet préventif prime indéniablement. Via la Conférence des Financeurs de la Prévention de la Perte d’Autonomie, 930 actions ont été soutenues en 2020 dans des domaines variés tels que la nutrition, la prévention des chutes, le bien-être ou la mobilité. En moyenne, 20 000 demandes d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) sont enregistrées annuellement. Elle permet entre autres de financer les dépenses d’aide à domicile, ainsi que des services (portage de repas, téléalarme...) ou des aides techniques améliorant la qualité de vie. Sur ce plan, une nouvelle articulation se profile afin que les partenaires s’approprient le sujet et informent mieux les usagers. Le Département expérimente aussi le dispositif EqLAAT (Equipes Locales d’Accompagnement sur les Aides Techniques) suite à l’appel à projets de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA). En lien avec les travailleurs sociaux, des ergothérapeutes libéraux et départementaux couvrent le territoire, allant au contact des personnes âgées au sein de leur environnement.
Vers un nouveau chez soi. Parfois, le foyer familial ne convient plus et une autre solution doit alors être envisagée. Le Département accompagne les résidences autonomie et les Ehpad. En avril, la collectivité s’engageait à améliorer la qualité de vie des résidents et les conditions de travail du personnel de ces structures via la mise en place d’une aide exceptionnelle à l’investissement de petits équipements et de travaux d’aménagement. En septembre, 125 projets d’Ehpad et 69 émanant de résidences autonomie étaient retenus pour un montant de plus de deux millions d’euros. Le Département soutient par ailleurs ces établissements qui se réinventent pour de meilleurs lendemains. Divers chantiers de réhabilitation se dessinent en vue d’offrir plus de confort, d’équipements et de services aux aînés et à leurs familles. Des chantiers soutenus fortement par le Département qui a plus que doublé ses aides à l'investissement depuis 2015. L’offre de logements s’étoffe également avec l’habitat inclusif, un nouveau mode alliant lieux privatifs, espaces collectifs et projet de vie sociale dans une logique de mixité et d’entraide. Le Département contribuera à son déploiement via l’aide à la vie partagée, dont la création sera soumise à l’assemblée plénière de décembre. La collectivité agit au service de l’épanouissement des personnes âgées et étudie toutes les pistes en ce sens.
Vieillir peut attendre
Aux côtés de tous les seniors, le Département renforce son action pour répondre au défi du vieillissement. Il améliore leur vie à domicile, en résidence autonomie ou en Ehpad.
Le mot “seniors” cache des profils très variés. Jeanne, 65 ans, mène une vie active. Elle occupe la maison qui a vu grandir ses enfants et accueille maintenant ses petits-enfants. Elle compte bien y demeurer le plus longtemps possible. Robert, 86 ans, a quant à lui élu domicile dans un Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), car son état de santé nécessite une assistance quotidienne dans un environnement médicalisé. Suivant tous deux leur parcours en fonction de leurs choix et capacités, ils peuvent compter sur le soutien du Département. « Le sujet du bien vieillir est une priorité majeure. Nos services réfléchissent à la structuration complète de l’offre de parcours de vie des seniors », affirme le Président Bertrand Bellanger. L’enjeu est de taille, car les attentes et les besoins évoluent. Les 60 ans et plus représentent 16,4 % de la population de la Seine-Maritime et les études démographiques confirment une hausse dans les années à venir. « Le Département doit aborder le vieillissement avec un regard positif. Il s’agit d’accentuer nos politiques pour mieux accompagner et mieux protéger les aînés, à domicile et en établissement. Forts des enseignements de la crise sanitaire, nous saurons apporter les réponses adaptées à cette transition sociale et sociétale, avec l’implication des partenaires et professionnels », indique Florence Thibaudeau-Rainot, 1re vice-présidente en charge des Solidarités humaines.Bien chez soi. Le Département assure un panel d’aides et de dispositifs en s’appuyant sur un maillage territorial très dense : centres médico-sociaux (CMS), centres communaux d’action sociale (CCAS), caisses de retraite, associations... Les seize centres locaux d’information et de coordination gérontologiques (CLIC) subventionnés par le Département constituent une porte d’entrée privilégiée pour tout renseignement. Afin de préserver le capital santé et l’autonomie, le volet préventif prime indéniablement. Via la Conférence des Financeurs de la Prévention de la Perte d’Autonomie, 930 actions ont été soutenues en 2020 dans des domaines variés tels que la nutrition, la prévention des chutes, le bien-être ou la mobilité. En moyenne, 20 000 demandes d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) sont enregistrées annuellement. Elle permet entre autres de financer les dépenses d’aide à domicile, ainsi que des services (portage de repas, téléalarme...) ou des aides techniques améliorant la qualité de vie. Sur ce plan, une nouvelle articulation se profile afin que les partenaires s’approprient le sujet et informent mieux les usagers. Le Département expérimente aussi le dispositif EqLAAT (Equipes Locales d’Accompagnement sur les Aides Techniques) suite à l’appel à projets de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA). En lien avec les travailleurs sociaux, des ergothérapeutes libéraux et départementaux couvrent le territoire, allant au contact des personnes âgées au sein de leur environnement.
Vers un nouveau chez soi. Parfois, le foyer familial ne convient plus et une autre solution doit alors être envisagée. Le Département accompagne les résidences autonomie et les Ehpad. En avril, la collectivité s’engageait à améliorer la qualité de vie des résidents et les conditions de travail du personnel de ces structures via la mise en place d’une aide exceptionnelle à l’investissement de petits équipements et de travaux d’aménagement. En septembre, 125 projets d’Ehpad et 69 émanant de résidences autonomie étaient retenus pour un montant de plus de deux millions d’euros. Le Département soutient par ailleurs ces établissements qui se réinventent pour de meilleurs lendemains. Divers chantiers de réhabilitation se dessinent en vue d’offrir plus de confort, d’équipements et de services aux aînés et à leurs familles. Des chantiers soutenus fortement par le Département qui a plus que doublé ses aides à l'investissement depuis 2015. L’offre de logements s’étoffe également avec l’habitat inclusif, un nouveau mode alliant lieux privatifs, espaces collectifs et projet de vie sociale dans une logique de mixité et d’entraide. Le Département contribuera à son déploiement via l’aide à la vie partagée, dont la création sera soumise à l’assemblée plénière de décembre. La collectivité agit au service de l’épanouissement des personnes âgées et étudie toutes les pistes en ce sens.